Votre logement est – il energivore ?

De plus en plus de Français s’intéressent actuellement aux questions climatiques. Leur intérêt se manifeste à travers leurs gestes écologiques, comme l’achat d’un article de seconde main, l’attrait pour le transport en commun, etc. Mais, ces nouvelles habitudes restent insuffisantes, car il faudra également penser à réduire la consommation énergétique à la maison. L’objectif est de rendre le logement moins énergivore. De quoi parle-t-on au juste ? Comment identifier un logement énergivore ?

Logement énergivore : de quoi s’agit-il réellement ?

Comme son nom l’indique, le logement énergivore correspond à une maison qui dépense plus d’énergie plus qu’il n’en faut. Il consomme effectivement excessivement de chauffage, de climatiseur, voire d’eau chaude.

Sur le plan légal, la loi prévoit un seuil au-dessus duquel un logement est considéré comme énergivore. Il est fixé à 331 kWh par an et par mètre carré. Ce chiffre est équivalent à 300 euros par mois.

À partir de janvier 2022, le gouvernement envisage de réaliser un audit énergétique, ce qui va changer pour la vente des logements énergivores. Cette mesure vise à réduire la consommation énergétique des foyers français.

Comment mesurer la consommation énergétique d’une maison ?

Désormais, les autorités publiques mesurent la consommation énergétique de votre maison à l’aide d’un diagnostic de performance énergétique ou DPE. Il s’agit d’un dossier effectué par un professionnel indépendant qui explique davantage :

  • L’isolation thermique (murs, combles et planchers) ;
  • Les ouvertures ;
  • Le chauffage et la climatisation ;
  • La production d’eau chaude.

À partir de ces informations, on mesure ensuite la quantité d’énergie dépensée par votre logement. Ce dernier sera ensuite classé en fonction de son niveau de consommation. Il peut faire partie de la classe A (les moins énergivores), ou encore dans la classe G (les plus énergivores).

Retenez juste que les pouvoirs publics proposent 7 listes alphabétiques jusqu’à la lettre G sur le niveau de consommation des logements.

À défaut d’un DPE, il est difficile de déterminer la dépense énergétique d’une maison. Toutefois, vous pouvez faire appel à deux indices pour avoir une idée : son année de construction (plus elle est ancienne, plus elle est énergivore) et son système de chauffage.

Quelle est la mesure à prendre lorsque ma maison est énergivore ?

Après diagnostic, votre maison est-elle énergivore ? Inutile de vous inquiéter, car il existe de nombreuses mesures pour y remédier. La première consiste à suivre les recommandations contenues dans votre DPE. Normalement, le professionnel qui s’en est chargé vous invite à effectuer quelques aménagements par degré de priorité. Prenons le cas de l’amélioration de l’isolation des combles en priorité, avant la réfection du système de chauffage ensuite.

La seconde mesure à adopter est de vous renseigner sur les aides. L’État vous propose effectivement son appui pour la rénovation énergétique de votre maison. Il vous accorde par exemple :

  • une prime énergie ou coup de pouce économies d’énergie ;
  • MaPrimeRénov » ;
  • L’éco prêt à taux zéro ;
  • Le chèque énergie ;
  • La TVA à taux zéro ;

Il existe de nombreuses aides dont la nature dépend des travaux à effectuer et de votre statut (particulier, professionnel…). Pour en savoir davantage, n’hésitez pas à contacter les autorités compétentes (services communaux).